Les RIP numériques 1G ont 25 ans et nombre d’entre eux ont déjà été cédés aux opérateurs pour enrichir leurs offres-entreprises voire les intégrer à leurs réseaux FTTH. Une bonne occasion de considérer leur impact sur l’économie locale et l’évolution des entreprises et des services publics.
Les RIP 2G lancés il y a 10 ans sont « presque » terminés et un premier bilan du déploiement doit être fait pour sécuriser l’extinction du cuivre en garantissant la bascule cuivre-fibre, et en veillant à préparer leur résilience à moyen et long terme. La vigilance est de rigueur, dès 2026, ce sont des lots de 8 à 10 millions de prises cuivre qui seront débranchées. Gare aux oubliés de la fibre, les éligibles qui n’en profitent pas (la fibre affiche aujourd’hui un taux de pénétration moyen de 50% sur des territoires pourtant éligibles à plus de 90%) et les non éligibles du fait de raccordements longs et complexes !
Les RIP 3G débarquent en force depuis 2 ans, sous la bannière des territoires connectés et durables. Ce sont aussi des Réseaux d’Initiative Publique, et c’est la même communauté d’acteurs, qui s’enrichit désormais des professionnels de l’électricité, de l’eau, de la qualité de l’air ou de la sécurité publique.
Ces Territoires « intelligents » seront ceux qui « relient », autrement dit qui font converger tous les réseaux au service du développement local… Énergies, eau, transports, ces réseaux bénéficient aussi de modèles de financement robustes. Les réseaux numériques pourront s’en inspirer, eux qui vont tous les interconnecter pour fournir aux décideurs territoriaux des tableaux de bord qui permettront de construire de nouvelles politiques locales.
Le menu des 14èmes États généraux des RIP est donc copieux, sur fond de Numérique responsable et de souveraineté de la donnée, la France est en train d’inventer son « coup d’après », forcément territorialisé…Rendez-vous à Deauville pour y travailler ensemble, acteurs publics et privés, acteurs du numérique, de l’énergie, de l’eau, des transports, des déchets… tous impliqués par la création d’un pays plus performant et plus durable.
9h00 – Accueil café
10h00 – Ouverture :
10h30 –Réseaux d’Initiative Publique, quels modèles économiques ?
Eau, gaz, électricité, trains, routes et désormais télécommunications… tous les réseaux qui maillent et structurent la France sont des réseaux d’initiative publique ! Des réseaux d’intérêt général, qui se sont dotés dans le temps de modèles économiques propres pour continuer de rendre leurs services universels. Les réseaux Très Haut Débit vont bien finir par trouver le leur…
11h15 – Territoires Intelligents et Durables, la nécessaire convergence des réseaux
Les territoires intelligents sont des territoires « informés » qui récoltent en temps réel des données favorisant la compréhension des phénomènes se déroulant sur un espace géographique et d’aider à la conception stratégique et à la décision des élus. Les réseaux essentiels, énergie ou eau par exemple, sont donc en train de converger vers les réseaux numériques pour se connecter et devenir « pilotables »…
12h30 – Déjeuner
14h00 – Très Haut Débit, tout finir avant l’extinction du cuivre !
Perçue comme une date-butoir, l’échéance du décommissionnement du cuivre implique de relever plusieurs défis : assurer les raccordements longs et complexes, accélération la pénétration des abonnements fibre, assurer la résilience des réseaux THD et trouver un modèle économique pérenne pour les maintenir.
15h15 – Quel avenir pour nos infrastructures numériques ?
15h45 – Vers des territoires économiquement performants, responsables et souverains
Les infrastructures numériques, pensées d’abord pour stimuler la performance des entreprises des territoires, doivent assortir cet objectif de nouvelles contraintes : être sobres, responsables et souveraines, et développer les talents dont elles vont avoir besoin… On fait comment ?
16h30 – Fin des conférences
*Intervenants en cours de sollicitation