Cohésion des territoires, égalité des citoyens face au numérique, complétude, tous ces objectifs de politique publique disposent au moins de deux caractéristiques communes : un engagement sans faille de notre écosystème et un manque manifeste, celui du service universel des communications électroniques.
Les déploiements massifs de ces dernières années témoignent de notre engagement collectif. Nous devrions, grâce à ces efforts, approcher le 100% FttH à l’horizon 2025. L’atteinte des 100% est toutefois aujourd’hui questionnée.
En effet, au regard des réalités territoriales et en dépit des efforts de notre écosystème, plusieurs dizaines voire centaines de milliers de locaux ne pourront pas disposer d’un accès à la fibre optique. Une grande partie de ces accès pourrait notamment être empêchée par le caractère déraisonnable des coûts de raccordement, en particulier en cas d’absence de génie civil ou d’habitat isolé.
Nous faisons donc face collectivement à une carence que le service universel peut et doit maintenant corriger.
Les Etats Généraux des RIP offrent l’opportunité de se rappeler que le service universel correspond à un engagement politique européen et national dont l’objectif est de garantir à chacun d’entre nous un accès à l’internet haut débit à un tarif abordable. TDF en appelle ainsi à sa mobilisation pour assurer l’accès de toutes et de tous au haut débit.
Pour que le service universel s’applique de manière uniforme sur tout le territoire, TDF estime primordial que le mécanisme qui sera mis en place soit simple et qu’il s’appuie sur des modalités de financement claires et solides telles que le prévoit la Loi.
Mathieu DENOIX, Directeur de la Règlementation et des Affaires Publiques de TDF
