Le déploiement de la fibre optique est le plus grand chantier d’infrastructure du pays. Il repose sur le travail au quotidien de l’ensemble de la filière, avec l’appui de l’Etat et des collectivités territoriales. Ce pari réussi se matérialise aujourd’hui par une couverture de plus de 90% des foyers, plaçant la France en tête de l’Union européenne s’agissant du nombre de foyers éligibles à la fibre optique[1].
Le déploiement physique du réseau n’est toutefois qu’une première étape. L’enjeu désormais est d’optimiser l’exploitation de cette infrastructure et de sécuriser son modèle économique à long terme. La filière accélère ses efforts depuis septembre 2022 pour assurer la qualité des réseaux fixes, en améliorant les processus industriels, notamment dans un contexte multi-opérateurs.
Ces mesures produisent des effets tangibles : fin 2024, l’observatoire sur la qualité des réseaux en fibre optique de l’Arcep montre une diminution des taux de pannes sur la plupart des réseaux, notamment ceux faisant l’objet de plans de remise en état.
La coopération étroite entre opérateurs commerciaux et opérateurs d’infrastructures à l’origine de ces résultats doit s’intensifier pour les conforter dans la durée, et permettre une équation économique soutenable pour l’ensemble de la chaîne de valeur.
Romain BONENFANT, Directeur Général de la Fédération Française des Télécoms
[1] https://www.fftelecoms.org/etudes-et-publications/etude-economique-2024-les-telecoms-linvestissement-au-service-de-la-connectivite/
