C’est la raison pour laquelle il est urgent de redéfinir les contours de la fin du déploiement de ce réseau devenu essentiel. Le 100% de complétude fibre tel que défini aujourd’hui (à minima un accès par local) ne garantit pas une migration de toutes les offres du cuivre à l’échelle d’un immeuble (cf le guide sur la fermeture du réseau cuivre dans le parc immobilier existant publié par Cercle CREDO en septembre 2024).
Les raccordements complexes en domaine privé, objet de réflexions d’un groupe de travail récemment créé par l’association, sont importants dans le cadre de la généralisation de la fibre optique et de l’arrêt du réseau cuivre. Le financement des travaux sur les infrastructures d’accueil en domaine privé freine la migration, il fait peser un risque sur la fermeture généralisée du cuivre. Parallèlement aux soutiens éventuels de l’Etat pour la prise en charge partielle des coûts en partie privée, les OC et OI devront proposer un accompagnement technico/économique acceptable du futur candidat à la fibre. Objectif, contribuer à l’atteinte d’une complétude optimale.
Par ailleurs, si la rapidité des déploiements de certains réseaux soulève des interrogations quant à leur fragilité, des impératifs de qualité et de résilience et la prise en compte de l’aspect environnemental doivent être les futurs marqueurs de cette fin de déploiement.
Didier CAZES, Chargé de mission auprès du Cercle CREDO, association d’intérêt général, créée en 1994, www.cercle-credo.com qui regroupe et fédère les experts et les acteurs de la fibre optique.