La fibre optique est considérée comme la technologie la plus performante, à ce titre elle est attendue dans tous les territoires. Son accès constitue donc un enjeu d’équité territoriale revendiquée par tous les élus des zones moins denses comme des zones très denses où les déploiements ont été particulièrement ralentis ces dernières années.
L’absence de la fibre optique devient d’autant plus inacceptable pour celles et ceux qui en sont privés qu’aujourd’hui, selon la dernière livraison de l’Observatoire des déploiements de l’Arcep, au troisième trimestre 2023, ce sont 37 millions de locaux, logements et entreprises qui sont désormais raccordables à la fibre optique jusqu’à l’habitant, soit 84 % des locaux de notre pays.
Pour l’AMF, l’objectif du 100 % fibre optique doit rester un objectif national. Or, les très récents arbitrages budgétaires mettent en péril cet objectif.
Certes, le plan France Très Haut Débit a permis le déploiement de ces réseaux en une décennie, ce qu’il faut saluer. Mais, ces efforts ont été quelque peu ternis ces dernières années par la mauvaise qualité des raccordements finaux, ce qui n’est pas acceptable.
Enfin, les aléas climatiques posent la question de la robustesse et de la sécurité des réseaux de fibre optique, en particulier pour ceux majoritairement déployés en aérien en zones rurales. Ils posent également la question de leur intégration dans les plans de gestion de crise.
Plus que jamais, l’AMF reste mobilisée sur tous ces sujets, essentiels dans la vie quotidienne de plus en plus de Français.
Michel SAUVADE, Co-président de la commission numérique nationale de l’AMF interviendra aux États Généraux des RIP
